Faites des B.I.S.O.U.S. avant d‘acheter
Faire des bisous ? Non, des B.I.S.O.U.S. ! Marie Duboin Lefèvre, idéologue de la méthode B.I.S.O.U., et son acolyte Herveline Verbeken nous en expliquent les principes dans J’arrête de surconsommer – 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque. Ce livre permet de faire le point sur sa propre consommation et de la faire évoluer vers une sobriété épanouissante. Comment ? Et bien notamment avec ce doux acronyme.
Avant que la passion ravageuse des B.I.S.O.U.S. ne vous étreigne, voyons quelle en est la saveur :
B comme Besoin (psycho-affectif)
La question est de savoir à quel besoin réel correspond le désir d’achat. Acheter une énième paire de chaussure peut revêtir différents désirs - celui de se sentir exister, d’être accepté·e·s, apprécié·e·s ou tout simplement d’avoir confiance en soi. Avoir une nouvelle garde-robe tous les ans permet de signifier d’une part qu’on a les moyens de l’acheter et d’autre part que nous appartenons à un groupe désiré. Les achats semblent souvent être liés à un besoin de pallier des manques plutôt que répondre à des besoins pragmatiques. Marie Duboin estime d’ailleurs que 90 % de nos achats ne sont pas corrélés directement à ces besoins pragmatiques.
I comme Immédiat
Ai-je réellement besoin de cet article tout de suite ? Cet achat immédiat peut-il être assimilé à un achat compulsif ? Différer les achats permet de faire le tri entre l’utile et le futile. Bien sûr, la promo à -60 % vous fait tellement envie, vous méritez bien d’être réconforté·e·s, vous ne saviez pas quoi faire aujourd’hui… Peut-être qu’en écrivant une liste de vos envies et en attendant deux semaines avant de passer à l’acte, cet article vous semblera vraiment indispensable. Chez Camif vous l’aurez compris, proposer des codes promotionnels et la sur-promo, ce n’est pas vraiment notre dada.
S comme Semblable
Avouez-le, vous possédez dans vos jolies armoires fabriquées en France quelques tee-shirts semblables. Par peur du manque, pour suivre une promo ou par distraction, nous sommes nombreux·ses à accumuler des articles, à collectionner les cravates, les petites robes noires, ou même les paquets de pâtes dans nos placards. Parce que désencombrer c'est aussi ça mieux consommer, c'est bon pour la planète et le moral. Mutualisez les objets, ne stockez pas outre mesure, donnez, empruntez, réutilisez et accueillez le présent ! Astuce désencombrement : pour chaque objet qui rentre, un objet sort.
O comme Origine
Seriez-vous en mesure de localiser la production de votre dernier achat ? Plutôt que de se laisser happer par un sentiment d’impuissance ou de culpabilité, que diriez-vous d’utiliser vos achats comme un moyen de changer le monde de l’intérieur ? Camif propose depuis 2013 de vous informer en toute transparence et participe au mouvement #CfaitOù. En choisissant des produits à l’origine garantie et à l’innocuité maximale des matériaux, vous votez pour une économie durable et responsable !
U comme Utile
Puis-je me passer de ce nouvel objet ? Est-il indispensable à mon confort ? Est-ce qu’un cire-godasses, un repasse-limaces ou un tabouret à glace sont bien les apanages indispensables de la modernité et de la réussite ? La simplicité et le minimalisme nous encouragent à désencombrer nos placards pour mieux remplir nos cœurs… À vous de jouer !
S comme Socialement responsable
Oui, si vous connaissez déjà la méthode, vous savez que ce second S n’était pas sur l’originale. C’est parce que les questions des conditions de travail, de la reconnaissance des savoir-faire, de l’insertion et du maintien d’une économie locale dynamique nous touchent tout particulièrement que nous souhaitons ajouter ce « S ». Il est la raison d’être de Camif, sans celui-ci, nous n'en serions pas là ! Alors est-ce que le produit qui vous fait de l’œil peut s’enorgueillir de promouvoir ceux qui chaque jour produisent des merveilles dans des conditions de travail souhaitables et en créant une chaîne économique vertueuse ?